Comment protéger mes reins ?

Ces conseils s’appliquent aussi bien pour diminuer le risque de maladie rénale lorsqu’on est bien portant que pour ralentir la progression d’une maladie rénale déjà existante.

Lire la vidéo “Mes reins, j’y tiens, j’en prends soin !” – ©SNFDT2021

Il est important de faire 3 repas par jour à un rythme régulier, avec une alimentation variée comprenant toutes les catégories d’aliments.
• 5 fruits et légumes par jour
• Des féculents : pâtes, pommes de terre, riz, blé, semoule, pain
• Des produits laitiers : lait, yaourts, fromage, fromage blanc, crème
• Varier les sources de protéines : légumineuses, œufs, viande blanche, viande rouge (< 500 g/semaine), poisson dont un poisson gras une fois par semaine.

Il est recommandé de limiter sa consommation de produits industriels transformés qui sont riches en additifs.

Le sel favorise l’hypertension artérielle et il faut donc limiter sa consommation alors qu’il est partout, surtout dans les plats déjà préparés !

Il est recommandé de manger 8 g de sel par jour pour un homme et 6,5 g par jour pour une femme.

En buvant 8 à 10 verres d’eau/jour, soit environ 1,5 à 2 L d’eau par jour, vous couvrez vos besoins habituels, hors période de grande chaleur ou d’exercice physique intense. Dans ces cas précis, il faut boire encore plus.

Le surpoids (IMC > 25 kg/m²) ou l’obésité (IMC > 30 kg/m²) augmentent le risque de développer un diabète, de l’hypertension ou une maladie rénale chronique.

L’objectif est donc de garder un IMC entre 18 et 25 kg/m2.

À long terme, la consommation d’alcool entraine, entre autres, de l’hypertension artérielle et est donc néfaste pour le fonctionnement des reins.
Elle augmente également le taux de triglycérides et donc le risque cardiovasculaire. N’hésitez pas à faire le point sur votre consommation d’alcool !

Le tabac est un facteur de risque cardiovasculaire majeur qui abime les artères en engendrant de l’athérosclérose. Il favorise les accidents vasculaires, qu’ils soient cérébraux, cardiaques ou autres.
En touchant également les artères des reins, il est un facteur de risque de maladie rénale.
Évitez de fumer et prenez conseils auprès d’un tabacologue.

En cas de facteur de risque, le dépistage du diabète est recommandé, par une simple prise de sang. Si le diagnostic est avéré, le bon contrôle du diabète, grâce à des mesures hygiéno-diététiques et à des médicaments pris quotidiennement et au long cours, retarde l’apparition d’une maladie rénale et diminue sa progression.

Au moins une fois par an, ou plus fréquemment en cas de facteur de risque, il est recommandé de faire mesurer sa pression artérielle par un professionnel de santé.

On parle d’hypertension artérielle lorsque la tension est supérieure à 140/90 mmHg (14/9) en consultation. Si ce chiffre est confirmé, vous devez consulter votre médecin qui vous prescrira un traitement au long cours afin de normaliser votre tension.

Avoir une tension normale ou basse diminue le risque de maladie rénale chronique.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, ketoprofène…) sont pourvoyeurs d’insuffisance rénale et sont donc contre-indiqués chez les patients ayant une maladie rénale. De la même façon, certains médicaments (inhibiteur de la pompe à protons) utilisés pour les brûlures d’estomac (oméprazole, lansoprazole, pantoprazole, esoméprazole…) peuvent parfois entraîner des anomalies rénales.
Ces médicaments sont parfois accessibles sans ordonnance. Il est important de ne pas les consommer sans demander conseils à votre médecin ou pharmacien.

En radiologie, les produits de contraste à base d’iode utilisés lors des scanners ou d’examens plus invasifs comme les coronarographies ou les artériographies peuvent être nocifs pour les reins. Ce n’est pas le cas pour les produits utilisés lors des IRM. Dans tous les cas, il faut toujours préciser aux professionnels de santé qui vous prennent en charge l’existence de votre maladie rénale, le cas échéant.

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